Le film est un documentaire sur l’écrivain Jean-Pierre Martinet mort en 1993 dans un anonymat presque total. Plus de vingt ans après sa disparition, grâce aux soutiens de quelques éditeurs et lecteurs passionnés, on redécouvre aujourd’hui la puissance d’écriture et l’univers hallucinatoire d’une des grandes figures de la littérature française de la fin du XXème siècle. Le documentaire qui lui est consacré participe ainsi au travail de réhabilitation de
. Le film fait intervenir des anciens amis de l’écrivain, des critiques, des éditeurs, etc.
Seront
Jean-Pierre Martinet
« Parti de rien, je ne suis arrivé nulle part », c’est ainsi que l’écrivain Jean-Pierre Martinet résumait sa vie. Né en 1944 à Libourne où il revint mourir en 1993, Jean-Pierre Martinet a peu publié. D’abord assistant-réalisateur à l’ORTF, il renonce au cinéma pour se consacrer à la littérature.
Dès 1975, son premier roman, La Somnolence, lui avait attiré la reconnaissance de certains critiques qui ont salué sa virtuosité; mais Martinet est loin de faire l’unanimité tant ses récits sont d’un pessimisme sans bornes. C’est d’ailleurs cette noirceur que l’on reprochera encore à son second livre, considéré comme son chef-d’œuvre, Jérôme (1978).
En 1986 paraissent deux romans, L’ombre des forêts et Ceux qui n’en mènent pas large, puis Martinet cesse d’écrire. Comme le héros de Jérôme, il revient vivre, à plus de 40 ans, chez sa mère, à Libourne, et sombre définitivement dans l’alcool qui, depuis longtemps déjà, l’accompagne. Il meurt, hémiplégique, en 1993. Il a seulement 49 ans.
(source : www.babelio.com)
Nils Warolin
Nils Warolin. Photographe, réalisateur. Historien d’art de formation, Nils Warolin a commencé sa vie professionnelle comme éditeur chez Flammarion, assistant d’Adam Biro (livres d’art) puis de Françoise Verny. Auteur de plusieurs ouvrages sur l’art et le paysage (Flammarion, Bayard, Editions du Rouergue, Terrail…) il s’est tourné vers la photographie à la fin des années 1990 en devenant l’assistant de Joachim Bonnemaison avec un travail sur l’architecture et le paysage essentiellement réalisé à la chambre 4x5. En 2000 il devient photographe pour l’agence Corbis. Il travaille aujourd’hui comme photographe corporate essentiellement pour l’industrie et les cabinets d’architecture et d’urbanisme. Parallèlement il réalise des documentaires,
Gérard,
Boulevards Extérieurs…, des films plus expérimentaux à partir d’œuvres de fictions d’Eric Rohmer, d’Hou Hsiao Hsien… : Les paysages filmiques ou des créations mêlant textes, photographies, vidéo, internet :
Années d’oubli... En 2015 et 2016 il est directeur photo sur deux moyens métrage de fiction de Noël Herpe (
Au Téléphone et
Le système du docteur Goudron). En juin 2016, comme réalisateur, il initie un documentaire au long cours sur le centre d’hébergement du bois de bois de Boulogne à Paris (architecte Guillaume Hannoun, agence Moon).