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Samedi 14 juin, La Générale est heureuse de vous convier à une double séance conçue avec la complicité de l'artiste Nahmee Kwon :
- Une femme de Tokyo 東京の女 (1933), 46', de Yasujirō Ozu.
- La Voltereta (2022), 49', de Mar Reykjavik.
• Ouverture des portes à 20h
• Entrée libre réservée aux adhérent·es de l'association (adhésion sur place ou en ligne à 1€ minimum). Participation conseillée 5 euros. Accueil dans le patio de La Générale.
• Buvette
• À La Générale : 39, rue Gassendi, accès PMR
DÉTAIL DE LA PROGRAMMATION :
Une femme de Tokyo (東京の女) est un film muet japonais de 1933 réalisé par Yasujirō Ozu.
Un étudiant dont la sœur soutient ses études en travaillant au noir comme traductrice, apprend qu'en réalité elle travaille comme hôtesse dans un dancing miteux. Il est dévasté.
Le titre provisoire du film était Son cas, par exemple (例えば彼女の場合). Il a été tourné en neuf jours à peine, pendant une période creuse dans le calendrier de production du studio Shochiku. Ozu avait une semaine de libre avant de commencer la production de son prochain long-métrage, Dragnet Girl. Le générique indique que le scénario, écrit par Kogo Noda et Tadao Ikeda, collaborateurs réguliers d'Ozu, est basé sur le roman Twenty-Six Hours d'Ernest Schwartz ; ni Schwartz ni le roman n'ont jamais existé. Il s'agit du vingt-septième film du cinéaste.
Ci-dessous, Une femme de Tokyo (東京の女), Yasujirō Ozu.
La Voltereta est ce qui se passe entre le moment où un corps quitte son axe jusqu'à ce qu'il le retrouve. C'est le changement de position maximale d'un corps dans le plus petit laps de temps. La Voltereta est un essai sur le présent et la présence qui se déploie à travers des actes/attitudes spécifiques.
Le film est composé de deux parties :
La première, l'impulsion, en quatre actes, est tournée en numérique. Il s'agit de l'intention qui accepte ses effets en les livrant à la déformation façonnée par la variabilité. Elle est sonore.
La deuxième, le retour, en cinq actes est filmée sur pellicule 8 mm. Le médium est considéré en tant que dispositif qui accueille ce qui a été fait. Il se déploie dans le vertige, dans l'hésitation, dans le balancement même, les actes s'enchevêtrent, se renversent les uns sur les autres.
Mar Reykjavik développe sa pratique à travers la vidéo, le film, le texte et l'action.
Son travail a été montré dans des espaces indépendants, des institutions et des galeries nationales et internationales telles que la Galería Rosa Santos, IVAM, POLS, Fundación La Posta, La Gallera, Las Cigarreras et MUVIM à Valence ; CA2M, La Casa Encendida, Matadero, Galería Rosa Santos, et Storm and Drunk à Madrid ; Àngels Barcelona, Can Felipa, Fundació Joan Brossa, et Palau Güell à Barcelone ; Galería Artnueve et Centro Párraga à Murcia. Au niveau international, ses œuvres ont été exposées au Spacio Franco de Palerme, à la Supermarket Art Fair de Stockholm, à SYSTEMA de Marseille, au Centro Cultural Recoleta de Buenos Aires et à l'Institut d'Art Contemporain IAC dans le cadre de la 16e Biennale de Lyon. Elle a participé à des résidences à Tabakalera Donosti (2024) ; NKF avec Index - The Swedish Contemporary Art Foundation, Stockholm (2023) ; Matadero (2022) ; Cultura Resident (2020) ; Centro Huarte (2020) ; CA2M et La Casa Encendida (2019) ; et Fundación Bilbaoarte (2018). Elle prépare actuellement un film sur l'Emotional Translation à Index - The Swedish Contemporary Art Foundation à Stockholm, grâce à une bourse de la Fondation Botín.
Ci-dessous, La Voltereta, Mar Reykjavik.
Sound design Adina L.Velázquez. With Asier Rikarte, Ainara Galera, Koko, Lupita. Recording : Rafael Guijarro , Diego López Bueno, Mar Reykjavik, Jorge Suárez Quiñones Rivas, Produced with Ayudas a la Producción Artística Comunidad de Madrid, Ob Skena, Centro Huarte, Can Felipa Arts Visuals