16, 17 et 19 octobre / C.3.3 / Performance

Ouverture publique

Le projet C.3.3, objet chorégraphique et sonore issu de De Profundis (Oscar Wilde), cherche à dévoiler les affres d’une effroyable fin et d’un merveilleux commencement. Sorties de résidence les 16, 17 et 19 octobre à 20h30. ATTENTION, chaque représentation est limitée à 15 spectateurs, envoyez un mail pour réserver à pompon.rivoli@gmail.com. ---------------------------------------------- C.3.3 était le matricule d’Oscar Wilde lorsqu’il fut incarcéré en Angleterre, entre 1895 et 1897, pour « actes de grossière indécence avec une personne de sexe masculin ». Lors des derniers mois de sa détention, il écrivit De Profundis, une « Lettre en prison et dans les chaînes ». Elle est adressée à Lord Alfred Douglas, son amant, dont les agissements l’ont conduit à une ruine totale, artistique, morale, sociale, matérielle, familiale. ---------------------------------------------- Équipe : Delphine Jonas, Olivier Normand, Tom Ménigault, Michel Jacquelin, Léandre Garcia Lamolla Coproduction : Pompon Rivoli (Paris)- Arsène (Volxheim) Avec le soutien de la Ville de Paris, La Spedidam, La Générale Nord-Est et le Point Ephémère. Grand merci à Pali Meursault, au théâtre Silvia Monfort, au théâtre de l’Échangeur et à la Cie Public Chéri, pour leur prêt de matériel. ---------------------------------------------- BIOS Delphine JONAS Après des études d’Art dramatique, d’Histoire et d’Histoire de lʼart, Delphine Jonas poursuit sa formation artistique en suivant de nombreux stages ou master class auprès de différents metteurs en scène et chorégraphes (Joël Pommerat, Wladyslaw Znorko, Claudia Triozzi, Christian Rizzo, Michel Schweizer, Pé Vermeersch…). En limousin, lors de ses études universitaires, elle découvre l’œuvre intrigante du dadaïste berlinois Raoul Hausmann puis publie un livre à caractère biographique sur son exil en France: Raoul Hausmann, l’isolement d’un dadaïste en limousin (Pulim 2002). Dès 2001, en tant qu’interprète, elle collabore  plus particulièrement avec des plasticiens : Art Point M (Quelques gens de plus ou de moins… etc...) , Michel Jacquelin & Odile Darbelley (Le Grand feuilleton… etc..), puis ponctuellement le temps d’une performance ou d’un rôle avec Felix Rückert (United Kingdom Berlin), Catherine Baÿ (Blanche Neige), Clegg & Gutmann (2 types de révolte contre la raison), Philippe Quesne (une apparition dans Expérience n°4), Pierre Redon (Marches sonores), Bettina Attala (deux apparitions dans SITuation COMédie). Elle s’associe volontiers à des projets artistiques mettant en œuvre une réflexion sur sa propre pratique : Walking Theory, en collaboration avec le collectif d’artistes serbe TKH (Laboratoires d’Aubervilliers), Le Gymnase Nihiliste (Thibaut Croisy- CAC de Brétigny). Dans le cadre de ses créations, elle s’intéresse aux états de résistance, d’acceptation et de conscience, en mettant en jeu l’expérience de l’interprète comme du spectateur. Elle pose la question du Comment ? de la méthode : Comment survivre en milieu hostile tempéré, Comment sortir et s’en sortir…. Elle explore différents genres, de l’écriture à la scène, différentes disciplines et s’appuie sur quelques systèmes de contraintes servant de base à la composition. Sa dernière performance Sum ? Ergo sum incognito !, en collaboration avec le collectif RYBN (Galerie nationale du Jeu de Paume), s’est attachée à comprendre et expérimenter avec le public le concept de « Sensorialité excentrique » développé par Raoul Hausmann dans son dernier ouvrage, lequel propose les bases d’une civilisation nouvelle. http://delphinejonas.com Olivier NORMAND Après des études de Lettres Modernes, il se forme à la danse contemporaine dans le cadre du programme ex.e.r.ce (dir. Mathilde Monnier et Xavier Le Roy) au Centre Chorégraphique National de Montpellier, et du programme Transforme à l'Abbaye de Royaumont (dir. Myriam Gourfink). Il se forme également au jeu théâtral et au chant lyrique dans le cadre des Conservatoires Régionaux de Montpellier. Depuis 2007, il est interprète, entre autres, pour Mathilde Monnier, Alain Buffard, Fanny de Chaillé, Béatrice Massin, Joris Lacoste, Bruno Geslin, Lorenzo de Angelis et Emilie Rousset. En 2009 il a réalisé à l'Université Paris 8 un mémoire de Master sur Vaslav Nijinsky. Récemment, il a entrepris un travail écriture sur le métier d’interprète : « Sous le regard, essai sur le désir de scène ». Il signe également des pièces, à forte dimension musicale, ICI (avec Mylène Benoit), puis L’Artificier et Récital. Michel JACQUELIN Après avoir été reçu en 1982 à l’Agrégation d’Arts Plastiques et avoir soutenu en 1990 sa thèse sur la photographie, il mène en parallèle deux activités : celle de plasticien (il expose entre autres au CREDAC et pour la Galerie Michèle Chomette) ; et celle de photographe pour le théâtre et la danse (il photographie en particulier les spectacles d’A. Vitez, T. Kantor, P. Bausch, C. Régy, W. Forsythe et collabore à de nombreuses revues comme Théâtre/Public, La Revue du Théâtre, Mouvement). Il aborde la scénographie en 1992 (spectacles de R. Dubelski, C. Jehanin, M. Guerre, C. Bokhobza, C. Hernandez, X. Marchand et O. Grandville). Il crée à partir de 1993 ses propres spectacles/performances en collaboration avec O. Darbelley: “Les Témoins Oculaires“, “Victor Singelshot scénographe“, “F.K./M.J. Séance de scrutation photographique“. Odile Darbelley et Michel Jacquelin travaillent ensemble depuis 1991 au sein de la compagnie Arsène. Ils co-réalisent depuis 1996, une trentaine de spectacles, performances ou expositions, aussi bien dans des lieux d’art contemporain (galerie Michèle Chomette, CREDAC, Fondation Cartier pour l’Art Contemporain) que dans des salles de théâtre.  Leurs créations ont été jouées, entre autres, au Festival d’Avignon, au Festival d’Automne, au Théâtre de la Cité Internationale à Paris, à la Fondation Cartier, au Théâtre des Bernardines à Marseille, au Théâtre Garonne à Toulouse, au festival Nov’Art de Bordeaux, au Festival Perspectives de Sarrebrück, au Théâtre du Maillon à Strasbourg, au CDDB/CDN de Lorient, au Festival des 7 collines de Saint-Etienne, au Festival Welt im Basel, au Far de Nyons (Suisse), au Théâtre 140 de Bruxelles, à la SN 61 d’Alençon… http://www.association-arsene.com/

La Générale est mise à la porte fin novembre 2024 !